3 août 2022

Evolution d’un AVC chez une personne âgée : ce qu’il faut savoir

En France, selon les derniers chiffres de l’Inserm, on recense 1 accident vasculaire cérébral (AVC) toutes les 4 minutes. Dans 40% des cas, les séquelles sont importantes. D’ailleurs, l’AVC est la première cause de handicap chez l’adulte. Il frappe sans distinction d’âge et de manière violente : subitement, une partie du cerveau ne fonctionne plus.

Dans notre article, nous nous concentrerons sur l’évolution de l’AVC chez une personne âgée qui représente un public à la santé plus fragile et donc plus vulnérable aux conséquences d’un accident vasculaire cérébral. Si vous êtes aidant d’un senior, ou si vous en accompagnez un, ce guide vous aidera à mieux connaître les symptômes et le traitement de cette maladie, et à mettre en place des solutions adéquates, comme la téléassistance.

Qu’est-ce qu’un accident vasculaire cérébral ou AVC ?

Pour bien s’informer sur l’évolution de l’AVC chez une personne âgée, il est important de savoir reconnaître la pathologie qui peut entraîner une perte d’autonomie soudaine chez un senior. D’ailleurs, il existe plusieurs types d’accident vasculaire cérébral.

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L’AVC ischémique, également appelé infarctus cérébral

Il représente plus de 8 cas sur 10 et se traduit par une obstruction dans le cerveau provoquée par :

  • L’accumulation de graisses dans une artère (athérosclérose) ;
  • Un caillot de sang qui bouche une artère, c’est l’embolie cérébrale.

Cette obstruction entraîne alors un arrêt brutal de la circulation du sang dans le cerveau, et par conséquent un manque d’oxygène.

L’hémorragie cérébrale ou méningée

Au-delà de l’évolution d’un AVC ischémique chez une personne âgée, qui se caractérise par une obstruction d’une artère, on en distingue également 2 autres types :

  • L’hémorragie cérébrale qui représente 15% des cas. Il s’agit de la rupture d’une artère dans le cerveau ;
  • L’hémorragie méningée qui représente 5% des cas. Elle correspond à un saignement intracérébral, dans les méninges, et est généralement due à une rupture d’anévrisme.

Cas particulier : l’accident ischémique transitoire (AIT)

Contrairement à l’AVC ischémique qui provoque des lésions au cerveau, l’obstruction artérielle de l’AIT est temporaire et ne provoque pas de séquelles. Elle se résorbe d’elle-même. Ses symptômes, identiques à ceux de l’AVC, ont une durée assez courte. Ils peuvent même passer inaperçus dans la vie quotidienne. Néanmoins, l’AIT est un risque d’AVC avéré et représente un danger tout aussi grave pour la santé. Il est donc nécessaire d’alerter les urgences.

Repérer les signes d’un accident vasculaire cérébral chez une personne âgée

2ème point à connaître dans le cadre de l’évolution d’un AVC chez une personne âgée : ses symptômes. Compte tenu de son urgence médicale pour l’état de santé du patient, il est important de savoir les reconnaître :

  • Une migraine violente et soudaine ;
  • Des difficultés à coordonner ses mouvements / à garder l’équilibre ;
  • Des troubles de l’élocution ;
  • Une perte de la vision ;
  • Une sensation d’insensibilité / d’engourdissement dans les membres ou le visage ;
  • Une paralysie du visage ou des membres, généralement d’un seul côté du corps.

Aider une victime d’un AVC

Si vous vous retrouvez face à l’un des symptômes cités précédemment, il est primordial d’agir vite :

  • Appelez le 15 immédiatement ;
  • En attendant les secours :
    • Ne donnez ni nourriture, ni boisson, ni médicament à la personne ;
    • Allongez-la et placez un oreiller sous sa tête (si elle vomit, placez-la en position latérale de sécurité ou PLS) ;
    • Notez l’heure à laquelle les symptômes de l’AVC sont survenus et regroupez tous ses éléments médicaux (prises de sang, ordonnances, bilan de santé, etc.).

Les conséquences de l'AVC sur le cerveau d'une personne âgée

Prévenir l’AVC en agissant sur les facteurs de risque

Avant d’arriver au stade de la maladie et donc de l’évolution d’un AVC chez une personne âgée, il est important de mettre en place tout une prévention, notamment en dépistant et en mettant des actions correctives aux facteurs de risque :

L’évolution d’un AVC chez une personne âgée : comment cela se passe ?

Entrons désormais dans le vif du sujet pour évoquer l’évolution d’un AVC chez une personne âgée. Nous aborderons dans cette partie ses conséquences, ses traitements et solutions pour retrouver une vie sereine.

Les conséquences d’un accident vasculaire cérébral

Selon les dernières études de l’Inserm, l’AVC en France est :

  • La 1ère cause de handicap (hémiplégie, aphasie, troubles de la motricité, etc.) ;
  • La 2ème cause de démence après la maladie d’Alzheimer ;
  • La 1ère cause de décès chez la femme.

L’âge moyen auquel survient un AVC est 74 ans. A noter que d’autres risques sont également présents suite à un accident vasculaire cérébral, tels que la dépression et des crises d’épilepsie.

Le traitement de l’AVC

Une fois le diagnostic posé à travers différents examens médicaux, notamment IRM et scanner qui permettront de déterminer le type d’AVC (ischémique ou hémorragique), la prise en charge par l’équipe de santé est très rapide. Bien souvent, le pronostic vital est engagé. Généralement admis dans une unité spécialisée, les patients reçoivent un traitement adapté :

  • Pour l’AVC ischémique :
    • La thrombolyse intraveineuse: injection d’un médicament qui fluidifie le sang et détruit le caillot
    • La thrombectomie mécanique: introduction d’un cathéter dans l’artère qui aide à la déboucher ;
    • La reperfusion cérébrale alliant la thrombolyse et la thrombectomie.
  • Pour l’hémorragie cérébrale :
    • Contrôle de la tension artérielle et surveillance neurologique ;
    • Plus rarement : une opération pour évacuer le sang.

Sources :
Les signes de l’AVC – Sante.gouv.fr (Ministère du travail, de la santé et des solidarités)
Comprendre l’accident vasculaire cérébral et l’accident ischémique transitoire – Ameli.fr

Les solutions pour adapter le lieu de vie d’une personne âgée victime d’un AVC

Au-delà de la rééducation, qui peut passer entre autres par des exercices de vocabulaire pour seniors, il est nécessaire de réaménager le logement. Ceci s’effectuera selon l’état de santé constaté en fonction de l’évolution de l’AVC chez la personne âgée :

  • Si elle montre des problèmes de mobilité: installation d’une barre d’appui dans la douche et d’un monte-escalier ;
  • Si elle se retrouve en fauteuil roulant: agrandissement de l’encadrement des portes et des passages dans les lieux de vie ;
  • Si elle présente une paralysie: acquisition d’aides techniques pour le domicile (pinces, assiettes antidérapantes…).

Enfin, si pour sécuriser encore plus le logement, n’hésitez pas à faire appel au service de téléassistance senior proposé par Filien ADMR. Il s’agit d’un système permettant de recevoir de l’aide rapidement en cas de malaise, chute ou même agression. En plus, un détecteur de chute automatique est aussi disponible, en option.

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Quels sont les symptômes d’un accident vasculaire cérébral ?

L’évolution d’un AVC chez une personne âgée dépend de sa rapidité de prise en charge suite à l’apparition subite de ses symptômes :

  • Céphalée brutale ;
  • Coordination des mouvements difficile / Perte d’équilibre ;
  • Difficultés à s’exprimer ;
  • Cécité sévère partielle ;
  • Perte de sensibilité / Engourdissement des membres ou du visage ;
  • Hémiplégie / Paralysie des membres ou du visage.

Comment venir en aide à une victime d’AVC ?

L’AVC représente une urgence vitale. Si vous vous retrouvez face à une personne présentant l’un de ses symptômes, il faut agir très vite :

  • Composez le 15 ;
  • Dans l’attente des secours :
    • Ne lui faites rien avaler (nourriture, boisson ou médicament) ;
    • Allongez-la en surélevant sa tête avec un oreiller (en cas de vomissement, placez-la en PLS) ;
    • Notez l’heure de début de l’apparition des symptômes et réunissez ses documents de santé (prises de sang, ordonnances, etc.).

Comment peut évoluer un AVC chez une personne âgée ?

L’âge moyen de survenue d’un AVC est de 74 ans. Un accident vasculaire cérébral occasionnera toujours des lésions au cerveau, voire sur l’état de santé en général :

  • C’est la 1ère cause de handicap en France ;
  • Il s’agit de la 2ème cause de démence après la maladie d’Alzheimer ;
  • Enfin, l’AVC est la 1ère cause de mortalité chez les femmes.

Il existe également d’autres conséquences, moins connues, telles que des risques de dépression ou de crises d’épilepsie.